Noiraigue :   accès avec les transports publics
                          curiosités  touristiques, restauration, commerces et hébergement
 

Retour à la page d'accueil

	Cliquer sur l'image pour l'agrandir !
Cartes pédestres des gorges de l'Areuse et du Creux-du-Van En vente auprès de l'association RVT-Historique à Travers  Cartes postales de la région des gorges  de l'Areuse et du Creux-du-Van , à consulter  sur notre page  "Services à la gare"

Desserte par les transports publics

a) Trains  TRN/CFF  Buttes - Fleurier - Travers - Noiraigue - Neuchâtel

     - au moins un train chaque heure jusqu'en fin de soirée en direction de
        Bôle - Neuchâtel   et  Travers - Couvet - Fleurier - Buttes;
        détails sur notre page  horaires

     - "Tableau-horaire" détaillé de la ligne, cliquer  ici  (taper  221 sous  rechercher !)

    
     - gare desservie, location de vélos, bureau de change et autres services à consulter
       sur notre page "services aux usagers"

 

A voir absolument

Restauration, hébergement et commerces
 

La fête de l'ours !

Galerie d'images

Cliquer sur les images pour les agrandir !

Un peu d'histoire ... en images

Le nom de Noiraigue apparaît pour la première fois en 998 dans un acte d’un certains
seigneur du nom de Rodolphe d’origine inconnue ; il y énumère les biens qu’il donne au
prieuré de Bevaix ; on y mentionne la Noiraigue comme limite de territoire concédé.

« Dono ipsi monasterio a termino casalium usque ad montem de nigra aqua omnem terram quam ibi videor haberre et possidere ».

Cette mention ne signifie pas obligatoirement un habitat à Noiraigue, mais elle laisse supposer une connaissance assez précise du lieu puisqu’elle montre que la coloration brunâtre de l’eau n’avait pas échappé à l’œil des rares voyageurs de cette époque reculée.

Mais pourquoi une telle coloration des eaux de ce court affluent de la rive gauche de l’Areuse ? On sait, aujourd’hui, que le bassin alimentaire de la Noiraigue est constitué par le synclinal de la vallée de la Sagne et des Ponts (68,4 km2). La relation entre la perte du Bied des Ponts (emposieu du Voisinage) et la source de la Noiraigue a été soupçonnée très tôt en raison, justement, de la présence dans le eaux du pied de la Clusette de matières humiques dont on attribuait l’origine aux importantes tourbières de la vallée dominante.

En 1765, les frères J. et M. Mniscek, puis un an plus tard le banneret Frédéric-Samuel Ostervald, tenaient déjà pour certaine la résurgence des eaux de la vallée à la source de la Noiraigue.

En 1864, Edouard Desor pensait avoir prouvé la relation supposée par une expérience originale (jet d’emploi d’amidon dans la parte) ; ses observations s’avérèrent erronées. Ce ne sera finalement qu’en 1901 que deux colorations successives à la fluorescéine, effectuées par Schardt et Dubois, prouvèrent irréfutablement la résurgence à Noiraigue des eaux absorbées par l’emposieu du Voisinage.

A noter encore la source karstique de la Noiraigue est impénétrable ; que son débit moyen est de 2 m3/sec. ; qu’elle jaillit à 750 m. d’altitude à la base du vaste cirque rocheux qui entaille le flanc méridional de la chaîne de Solmont, qu’elle est proche d’autres petites émergences (les Epinettes, le Routenin et la Libarde), et qu’elle alimente  une rivière fort courte qui se jette dans l’Areuse après 600m déjà de parcours à ciel ouvert.

Source : Courrier du Val-de-Travers du 04.12.2014